Botox/Toxine Botulique

MEDECINE ESTHETIQUE

Qu'est ce que la toxine botulique et pourquoi faire ?


L’injection de botox, ou toxine botulique, fait partie des actes de médecine esthétique les plus couramment réalisés, et cette demande est en hausse constante.

La toxine botulique, souvent appelée Botox, du nom d’une de ses formes pharmaceutiques, agit sur ce que l’on nomme les rides d’expression, c’est-à-dire les rides apparaissant à la mimique, aux mouvements du visage. Ces rides sont donc dues à une contraction excessive de certains muscles ; le blocage de ces muscles visera à atténuer la visibilité de ces rides.

Le traitement par toxine botulique, ou botox, n’a donc pas fonction à assurer un comblement, comme le fait l’acide hyaluronique.

La toxine botulique, ou botox, a une action myorelaxante et bloque la contraction musculaire. Elle favorise donc le relâchement musculaire au niveau des points d’injection.

Pour qu’un traitement par toxine botulique soit efficace, il doit être délivré avec tact et mesure. La toxine botulique a souvent mauvaise presse, de par une réputation de traitement bloquant toute expressivité faciale. Or il s’agit ici de l’effet que l’on cherche absolument à éviter. En effet, délivrée à bonne dose, la toxine botulique permettra un relâchement musculaire partiel, tout en conservant l’expressivité du visage ainsi que sa mimique au cours des expressions faciales ; en effet, toute l’expressivité et le charisme de votre visage trouvent leur essence dans le subtil jeu entre dynamique et repos. Cet équilibre ne doit pas être brisé.

En cas de doute, comme avec l’acide hyaluronique, il est préférable de sous-corriger, pour ensuite compléter si besoin au cours d’une séance de retouche.

L’action de la toxine botulique va finir par s’estomper avec le temps, le traitement n’est donc pas définitif et nécessite un entretien. Un retour à l’état antérieur se fera à partir du moment où la toxine ne sera plus efficace.

La toxine botulique peut être utilisée dans de nombreuses indications au niveau du visage (lèvres, nez, menton, front…) mais également ailleurs (aisselles, cou…).

A noter que la toxine botulique peut aussi être utilisée dans le traitement de la transpiration excessive au niveau de l’aisselle, aussi appelé hyperhydrose. Vous trouverez toutes les informations à ce propos sur la fiche dédiée.

Avant toute injection, une analyse faciale rigoureuse, au repos et en mouvement, permettra de déterminer les zones qui bénéficieront le plus d’un traitement par toxine botulique.

Une première consultation avant toute injection est donc indispensable et sera espacée de 15 jours minimum avant la réalisation de l’injection, délai de réflexion légal obligatoire.

Au cours de cette première consultation, un projet de traitement vous sera proposé après examen, en fonction du nombre de zones à traiter et de votre demande.

Il est essentiel de venir à ce rendez-vous avec l’historique des injections et autres traitements de médecine esthétique que vous avez déjà eus par le passé.

L’injection se déroule au cabinet, après une anesthésie locale si nécessaire, en sachant que les injections de toxine botulique sont faites par le Dr Madar à l’aide d’aiguilles de très petit calibre et donc très peu douloureuses.

Après toute séance d’injection de toxine botulique, il est recommandé de ne pas masser les zones injectées.

Un œdème ou un gonflement est normal dans les premiers jours et s’estompe rapidement.

Un traitement homéopathique pourra vous être prescrit par le Dr Madar pour diminuer l’importance des gonflements et des ecchymoses.

Les résultats du traitement par toxine botulique ne sont pas visibles immédiatement mais apparaîtront dans les 48 à 72h suivant l’injection. Il faut compter une dizaine de jours avant que le résultat se stabilise.

Dix à quinze jours après votre injection, le temps que le résultat soit stabilisé, une visite de contrôle est programmée pour évaluer avec vous l’efficacité du traitement. Au cours de cette consultation, une retouche pourra être réalisée si besoin. En effet, pour la toxine botulique comme pour d’autres produits, il est beaucoup plus facile d’en ajouter que d’en retirer. Ceci explique qu’il est préférable ici de sous-corriger légèrement plutôt que de bloquer excessivement l’action des muscles. D’où l’importance de cette consultation de contrôle.

La durée du traitement est variable en fonction du produit utilisé, du patient et de ses antécédents de traitement de médecine esthétique. En moyenne, on peut dire que l’effet du traitement dure entre 4 et 6 mois.

Pour un résultat apprécié et appréciable, il est fondamental que les attentes du patient soient réalistes. En effet, il est illusoire de penser que ces injections puissent corriger tous les stigmates de l’âge, malgré son efficacité.

Dans le cas des rides d’expression très creuses, le relâchement musculaire ne suffira pas à faire complètement disparaître la ride qui est souvent due à une véritable fracture de la peau à son niveau, suite à toutes les contraintes subies au cours des innombrables contractions musculaires au cours de la vie.

Ce point permet d’aborder la notion d’âge pour lequel il est recommandé de commencer le traitement par botox. Il n’existe aucune limite d’âge supérieure. De même, il n’existe pas de recommandations claires sur l’âge préconisé pour débuter ce traitement, même s’il est rare d’avoir une véritable indication avant 30 ans.

Cependant, commencer un traitement par botox à partir de 35 ans permet de relâcher les muscles avant que leurs actions entraînent cette fracture de la peau et ces rides profondes difficilement effaçables ensuite. La relaxation musculaire permettra de freiner le vieillissement et ses signes. Il est donc possible de concevoir, dans ce cas, le traitement par toxine botulique comme un traitement préventif du vieillissement.

Indications des injections de toxine botulique



Lèvres et code-barre

Les fines rides verticales que l’on peut trouver sur la lèvre supérieure sont appelées « code-barre ».
Ces rides apparaissant au mouvement, peuvent être améliorées par un traitement par toxine botulique.
En cas d’amélioration insuffisante, d’autres alternatives existent comme par exemple l'acide hyaluronique.
En effet, cette zone difficile à traiter, nécessite souvent le recours à plusieurs modes de traitement.

Nez

Certaines rides sur le côté du nez, appelées « bunny lines » apparaissent au sourire et à la grimace.
Elles sont efficacement traitées par la toxine botulique.

Sourcil

Comme il a déjà été abordé sur la page dédiée au lifting du sourcil, avec l’âge, le sourcil a tendance à s’affaisser.
En dehors des méthodes chirurgicales, l’utilisation de la toxine botulique va aider à le remonter.
Dans certains cas où il existe également un manque de volume, l’utilisation de l'acide hyaluronique participera à remonter la queue du sourcil.

Patte d’oie

Les rides de la patte d’oie sont les rides horizontales et obliques que l’on retrouve aux coins externes des yeux.
Elles sont liées aux contractions répétées des muscles permettant la fermeture de l’œil ; elles sont également souvent majorées par le sourire.
La toxine botulique, en bloquant partiellement l’action du muscle responsable, permettra un relâchement suffisant pour les atténuer.

Front

Les rides horizontales du front sont liées aux contractions répétées des deux muscles du front.
Le blocage de leur action va permettre leur atténuation.
Cependant, ce blocage doit être fait de façon raisonnable pour conserver un résultat naturel.

Rides du lion

Les rides du lion correspondent aux rides que l’on retrouve à la racine du nez, entre les deux sourcils, lorsque l’on demande au patient de froncer les sourcils.
Lorsque ces rides sont très prononcées, le blocage des muscles qui en sont responsables par la toxine botulique permet leur diminution.

Plis d’amertume

Ils sont secondaires à la descente des coins de la bouche.
Même si leur traitement repose beaucoup sur l'utilisation de l'acide hyaluronique, dans le cas de plis d’amertume très marqués, un premier traitement par toxine botulique dans certains muscles qui abaissent l’angle de la bouche peut aider à les atténuer.
En cas de résultat insuffisant, un complément par acide hyaluronique pourra être envisagé.

Cou

Le vieillissement du cou se traduit par l’apparition de lignes verticales appelées « cordes platysmales », du nom du muscle responsable de leur formation.
Même si dans les formes les plus marquées la solution repose plutôt sur le lifting cervico-facial, le traitement par toxine botulique peut les atténuer suffisamment chez un patient cherchant à éviter la chirurgie.

Bruxisme et Mâchoires larges

La toxine botulique permet de traiter le bruxisme qui correspond à la contraction involontaire nocturne des mâchoires.
Le bruxisme est souvent associé à une hypertrophie, c'est-à-dire une augmentation du volume, des muscles masticateurs (masséter). Cette hypertrophie peut aussi être présente de façon isolée.
Pour plus d'informations, veuillez consulter la page dédiée.

En dehors de ces indications, la toxine botulique peut aussi être utilisé pour traiter la transpiration excessive, le bruxisme… Vous trouverez un complément d’information sur ces indications sur les pages dédiées.