Traitement de la transpiration excessive par botox.

Traitement de la transpiration excessive par botox.

La transpiration excessive est appelée aussi hyperhidrose. Elle est fréquemment rencontré. Même normale, la transpiration est une préoccupation. Les auréoles de fin de journée sur les vêtements sont source de complexe.

Des associations de patients existent.

Une solution existe. Il s’agit du traitement par toxine botulique.

Hyperhidrose, qu’est-ce que c’est ?

Suer est physiologique. Son but est de réguler la température corporelle. La production de sueur augmente en cas d’activité physique ou de chaleur. En moyenne, un litre de sueur est éliminé par jour.

Il est normal de transpirer. Les glandes sudoripares produisent la transpiration. Ces glandes sont entourées d’un muscle qui déclenche l’excrétion de la sueur.

La transpiration s’active en cas d’augmentation de la température corporelle. C’est le cas lors d’un effort physique ou d’une forte chaleur.

Le fait de transpirer n’est donc pas une maladie. Mais une transpiration trop importante dans une situation sans facteur favorisant constitue le fond du problème.

L’hyperhidrose est une transpiration trop importante. Ceci, en dehors de facteur favorisant. Elle peut être localisée ou généralisée.

Lorsqu’elle est localisée, certaines zones sont plus fréquemment touchées :

  • Aisselles
  • Pieds
  • Mains

Cette pathologie concerne environ 5 % de la population.

L’hyperhidrose peut être primaire ou secondaire. Elle est le plus souvent primaire. C’est-à-dire sans cause identifiée. Lorsqu’elle est secondaire, elle est liée à une pathologie (hyperthyroïdie, diabète, ménopause…). Certains médicaments peuvent aussi être en cause.

L’hypersudation débute souvent à la puberté. Ce problème concerne plus souvent les patients jeunes. L’hyperhidrose s’améliore avec l’âge. Cependant son impact est très important sur la qualité de vie des jeunes.

Transpiration des aisselles

L’hyperhidrose des aisselles est la plus fréquente. Elle gêne l’habillement à cause des auréoles fréquentes. Elle est source de mauvaises odeurs.

Les auréoles se forment sur les vêtements, sous les bras. Elles sont jugées peu esthétiques.

Transpiration des mains

Avoir les mains moites est la conséquence de l’hypersudation des mains. Cette atteinte est très handicapante. Elle entraîne des techniques d’évitement social, comme arrêter de serrer la main.

Transpiration des pieds

Une transpiration excessive est présente au niveau des pieds. Elle concerne surtout la plante du pied. Elle provoque des mauvaises odeurs. Elle gêne le chaussage.

La macération des pieds favorise la survenue de mycoses.

Transpiration et sport

Lors de la pratique d’un sport, la température du corps augmente. La transpiration s’active pour diminuer cette température. La transpiration permet au corps de réguler à la baisse cette température.

Transpiration et stress

Le stress est un facteur déclenchant fréquent de la transpiration excessive. L’augmentation sanguine de certaines hormones en est la cause. La crainte de trop transpirer est également une source de stress. Le patient en souffrant se retrouve dans un cercle vicieux.

Transpiration et surpoids

Le surpoids favorise la transpiration excessive.

Comment savoir si je souffre d’hyperhidrose ?

Des tests existent pour quantifier la transpiration. Mais le ressenti est le principal argument. L’impact sur votre qualité de vie est retenu comme facteur indiquant ou non un traitement.

Si ce problème n’est pas grave, il n’en est pas moins gênant. Il s’agit d’un véritable « handicap silencieux ».

En effet, les personnes qui en souffrent n’abordent pas ce sujet. Ils ne savent pas non plus qu’il s’agit d’une atteinte pour laquelle des solutions existent. La sensibilisation de la population à ce problème est essentielle.

La répercussion est sociale et psychologique. La qualité de vie en est altérée. Il peut même y avoir un impact professionnel.

Transpiration excessive, quel traitement ?

Les antitranspirants

Souvent la première solution envisagée. Et à juste titre.

Elle reste cependant peu efficace. Surtout lorsque la transpiration est abondante.

Les antitranspirants contiennes des sels d’aluminium. Malgré ce que l’on peut lire, leur utilisation est sans risque pour la santé.

Les déodorants

A la différence des antitranspirants, les déodorants n’agissent que sur l’odeur. Ils ne régulent pas le flux de transpiration.

Les médicaments

Des médicaments dits « anticholinergiques » sont parfois utilisés. Ils entraînent de nombreux effets secondaires. Leur usage est donc peu fréquent.

La toxine botulique/Botox

La toxine botulique bloque la contraction musculaire.

Or, la production de sueur dépend de la contraction des muscles entourant les glandes sudorales.

Le blocage de cette contraction empêche ainsi la production de sueur. Ce traitement, simple et peu douloureux, est particulièrement efficace. Il est renouvelé environ tous les 6 mois.

La chirurgie

Toute dernière option à envisager. Elle se nomme « sympathectomie ». Mais des complications peuvent survenir. Ce traitement est à réserver aux cas les plus extrêmes. Les autres traitements doivent être envisagés d’abord.

Une excision chirurgicale de la zone atteinte au niveau des aisselles est aussi possible. Cette intervention, plutôt radicale, laissera une cicatrice. Elle est également à réserver aux derniers recours.

Traitement de la transpiration excessive par Botox

Botox est le nom commercial pour la toxine botulique.

Son utilisation pour le traitement de la transpiration excessive est connue depuis longtemps. Son utilisation est simple et rapide.

Quelles zones traitées pour l’hyperhidrose ?

La région la plus fréquemment traitée est les aisselles. Cependant, il est aussi possible de traiter les pieds ou les mains. L’efficacité de ce traitement est excellente pour ces trois zones.

Autres mesures pour prévenir la transpiration excessive

En dehors du traitement par botox de la transpiration excessives, d’autres mesures existent. Elles concernent des modifications de l’hygiène de vie des patients.

  • Alimentation adaptée. Il faut éviter alcool, tabac et caféine.
  • Laver les zones atteintes avec un savon doux. La fréquence est de une à deux fois par jour. Séchez correctement cette zone. Evitez un phénomène de macération.
  • Privilégiez les vêtements amples. Evitez les matières synthétiques.
  • Pour les aisselles, l’épilation ou le rasage diminuent la gêne.
  • Utilisation d’un déodorant adapté.

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Hyperhidrose, trouver un médecin

L’hyperhidrose peut être soignée par votre chirurgien esthétique.

Le Docteur Madar est spécialiste du traitement de l’hyperhidrose. Il pratique régulièrement le traitement de la transpiration excessive par Botox. Il vous reçoit en consultation au sein de son cabinet dans le 8e arrondissement de Paris.


Quelle Différence entre Botox et Acide Hyaluronique ?

Quelle différence entre Botox et Acide Hyaluronique ?

Souvent confondus, bien que complémentaires, le Botox et l’Acide Hyaluronique sont les deux traitements les plus utilisés en médecine esthétique.

D’actions différentes, leurs cibles le sont également.

Cet article cherche à clarifier les rôles de ces deux traitements et ainsi préciser leurs indications.

Acide Hyaluronique

Qu'est-ce que l'Acide Hyaluronique?

L’Acide Hyaluronique est une molécule présente naturellement dans le corps, notamment au niveau de la peau.

Cependant, avec le temps, la concentration en Acide Hyaluronique diminue, parallèlement à la progression du vieillissement.

Il s’ensuit une perte de volume à certains endroits du visage, comme les tempes, les joues ainsi qu’une diminution de l’hydratation et de l’élasticité de la peau.

Les Différents Types d'Acide Hyaluronique

Un Acide Hyaluronique utilisé pour projeter et apporter du volume n’est pas le même qu’un Acide Hyaluronique utilisé pour réhydrater. Il existe donc différents types d’Acides Hyaluroniques qui seront choisis en fonction de leurs propriétés physico-chimiques pour une localisation et une indication données.

Acide Hyaluronique: Quand l'utiliser ?

L’Acide Hyaluronique a plusieurs effets et plusieurs rôles :

  • Il peut être utilisé comme agent volumateur, ou produit de comblement, c’est-à-dire pour apporter du volume, comme on peut l’utiliser sur les pommettes, les tempes… C’est donc grâce à son pouvoir projetant que l’Acide Hyaluronique arrive à corriger les pertes de volume de ces régions, mais aussi certaines rides ou plis marqués.

 

  • Il peut aussi être utilisé comme agent hydratant, comme par exemple avec les Skinboosters. Ici, ce sont les propriétés de capture de l’eau ainsi que d’amélioration de l’élasticité cutanée qui sont exploitées pour atteindre cet objectif.

Botox

Qu'est-ce que le Botox ?

Le Botox est une toxine ultra-diluée, venant inhiber la contraction musculaire.

Cette action est responsable d’un effet lissant du Botox sur la peau et ses rides, en agissant sur les muscles des mouvements du visage.

Quand est utilisé le Botox ?

Le traitement par Botox est rattaché au traitement des rides, plus particulièrement des rides d’expression.

Une ride d’expression est une ride présente au cours de la contraction d’un muscle du visage, comme on peut les voir au niveau du front ou aux coins des yeux.

Exemple de rides d’expression au niveau de la glabelle, appelées « rides du lion »

Le contraire des rides d’expression est la ride statique, présente au cours des expressions mais également au repos. Ces rides sont la résultante d’une rupture du derme liée à la contraction répétée des muscles sous-jacents.

Leur prévention passe par un traitement par Botox, de façon à éviter la rupture dermique, mais lorsque celle-ci est présente, une amélioration partielle peut être obtenue par le Botox. Un traitement complémentaire par Acide Hyaluronique, pour relever cette ride, peut être envisagé dans certains cas.

Quels Points Communs entre Acide Hyaluronique et Botox ?

Bien que différents, Botox et Acide Hyaluronique partagent certains points communs.

Tous deux sont des traitements réalisés sans anesthésie, mise à part quelques exceptions pour l’Acide Hyaluronique, et pouvant être réalisés au cabinet médical, sous forme d’injections.

Ils participent tous deux à la prévention et au traitement du vieillissement facial.

Aucun des deux ne se substitue à une chirurgie, cependant ils permettent le plus souvent d’en retarder l’échéance.

L’un comme l’autre a un effet temporaire ; en effet, selon des durées variables qui dépendent du produit et de la localisation, les effets d’un traitement par Acide Hyaluronique comme par Botox va finir par s’estomper dans le temps, nécessitant souvent un recours à un renouvellement du traitement.

Traitement Combiné par Botox et Acide Hyaluronique

Des actions différentes il est vrai, mais des actions complémentaires dans la prise en charge globale du vieillissement du visage.

En dehors des cas de rides statiques profondes, comme expliqué ci-dessus, leur usage combiné est fréquent.

Acide Hyaluronique et Botox peuvent être utilisés soit dans la même région du visage, soit dans deux régions différentes. Le Botox, qui va lisser, est donc combiné à l’Acide Hyaluronique qui va soulever, projeter, repulper…

Ces traitements peuvent être combinés au cours de la même séance ou bien lors de deux séances différentes. Dans ce cas, il est fréquemment conseillé de commencer par le Botox puis de réaliser les injections d’Acide Hyaluronique.

Prix et Tarifs des Injections d’Acide Hyaluronique et de Botox à Paris

Le prix de ces injections dépend de la zone à traiter et également de la quantité de produit nécessaire.

Dans le cas de l’Acide Hyaluronique, le prix dépend également du type d’Acide Hyaluronique utilisé.

Vous trouverez les tarifs des injections d’Acide Hyaluronique et les tarifs des injections de Botox pratiqués par le Dr Madar sur la page dédiée aux tarifs.

Interview dans le E-Magazine "Mieux Vivre Santé"

Retrouver le contenu de mon Interview sur le sujet dans le E-Magazine « Mieux Vivre Santé » en cliquant ici.

Le Docteur Madar pratique régulièrement les injections de Botox et d’Acide Hyaluronique et propose de vous recevoir en consultation au sein de son cabinet situé dans le 8e arrondissement de Paris pour apporter les réponses à vos demandes.


Lifting des Bras ou Brachioplastie, ce qu’il faut savoir.

Cet article souhaite mettre l’accent sur une intervention visant à traiter l’excès de peau et/ou de graisse que l’on peut retrouver au niveau des bras. Il s’agit du lifting de bras, autrement appelé brachioplastie.

Qu'est ce que la Brachioplastie.

Que l’on parle de lifting des bras ou alors de brachioplastie, il s’agit de la même intervention visant à corriger l’excès de peau et/ou de graisse que l’on peut avoir au niveau des bras.

Cet article décrit cette intervention, depuis les raisons qui motiveront une consultation jusqu’aux suites postopératoires et aux résultats.

Brachioplastie, pourquoi réaliser un lifting des bras.

Le relâchement cutané est fréquent au niveau de la partie interne du bras. Un excès de graisse peut s’y associer.

Plusieurs causes existent :

  • Vieillissement cutané;

 

  • Perte de poids, variation pondérale;

 

  • Etat constitutionnel.

Le vieillissement est une des causes de ce relâchement ; en effet, avec l’âge, la peau perd en élasticité et certaines zones, comme la face interne des bras, sont particulièrement sensibles à ce relâchement.

Les variations de poids sont également un motif fréquemment rencontré en consultation. Dans le cas d’une importante perte de poids, que ce soit après un régime strict ou après une intervention de chirurgie bariatrique (chirurgie de l’obésité, dont les principales interventions sont la Sleeve et le By-Pass), la peau des bras ne possède plus l’élasticité nécessaire pour se redraper correctement, et ce malgré une pratique sportive intense dans certains cas.

La chirurgie, par la réalisation d’un lifting des bras, est donc la seule solution pour corriger le surplus de peau et de graisse qui persiste à ce niveau.

La Lipoaspiration comme alternative au lifting de bras

Une des demandes fréquentes de la part des patients est de savoir si la solution pourrait être une lipoaspiration exclusive, sans cicatrices.

Lorsque l’excès est très faible, la lipoaspiration est une solution envisageable. Or, cette situation n’est pas la plus fréquente ; bien souvent l’excès de peau est trop important et la perte de l’élasticité cutanée ne permet pas d’avoir recours à une simple lipoaspiration, d’où la réalisation d’un lifting de bras, avec cicatrices.

Quels patients concernés par un Lifting des Bras

Quelle qu’en soit la cause, la répercussion est souvent la même pour les patients demandeurs d’un lifting de bras, dans des proportions différentes.

On peut citer les motivations suivantes :

  • Gêne à l’habillement, notamment en été avec le port de vêtements à manches courtes ;

 

  • Répercussion esthétique avec bien souvent une perte de l’estime de soi ;

 

  • Retentissement fonctionnel, notamment une gêne à la pratique sportive.

Toutes ces situations sont pourvoyeuses de complexes, sous-tendant la demande d’un lifting des bras

Lifting des bras : la première consultation.

Une fois votre idée faite, il faudra prendre rendez-vous avec un chirurgien plasticien ; cela constituera votre première étape concrète dans votre démarche pour un lifting des bras.

Lors de ce rendez-vous, vous aurez la possibilité de poser toutes vos questions à votre interlocuteur qui prendra le temps de vous répondre, de vous expliquer les modalités d’intervention ainsi que la convalescence.

Ce sera aussi l’occasion de vérifier la faisabilité, dans votre cas, du lifting des bras.

Comme l’excès de peau que l’on retrouve au niveau des bras est lié entre autres aux variations de poids, cette chirurgie doit s’envisager à poids stable, et donc à distance d’une prise de poids, une perte de poids ou un régime. En effet, des modifications importantes de poids après l’intervention finiront par altérer le résultat.

Cette consultation se termine, dans le cas où la demande peut éventuellement bénéficier d’une prise en charge, par la remise d’une entente préalable à communiquer à votre caisse d’assurance maladie.

C’est après un deuxième rendez-vous, espacé d’au minimum 15 jours (cette durée correspond au délai légal de réflexion exigé), qu’il sera possible de confirmer l’intervention et d’en planifier la date.

Déroulement d’un Lifting des Bras

Durée d'intervention d'un Lifting des Bras

Le lifting des bras dure en moyenne entre 2H30 et 3H30, selon l’importance de l’excès de peau et de graisse à traiter, et selon la réalisation de gestes associés.

La durée d’hospitalisation ne dépasse que très rarement une nuit. Dans certains cas, cela peut même se dérouler en ambulatoire, c’est-à-dire avec un retour à la maison le soir de l’intervention.

Déroulement de l’intervention

Le principe de cette chirurgie est de traiter l’excès de peau et de graisse de la face interne du bras, de façon à donner aux bras une silhouette cohérente avec la morphologie du patient.

Le traitement des excès graisseux se fait par une lipoaspiration de l’ensemble du bras, aussi bien au niveau de la partie interne qu’ailleurs. Cette lipoaspiration permet de ne retirer que les excès graisseux sans altérer le réseau veineux, nerveux ou lymphatique, ce qui diminue les risques de gonflements postopératoires.

Une fois l’excès graisseux traité, c’est le surplus de peau qui est pris en charge, en évaluant l’importance de cet excès et en le retirant.

Il arrive que l’excès présent sur la face interne du bras se prolonge sur le thorax, au niveau de l’aisselle. Ces bourrelets peuvent gêner lors du port du soutien-gorge.

Il est donc souvent nécessaire que la cicatrice du bras se prolonge sur la partie latérale du thorax, mais cette décision est toujours prise après en avoir parlé en consultation avec le patient.

Au final, c’est donc une cicatrice siégeant sur la face interne de votre bras, jusqu’à votre aisselle que vous aurez en fin d’intervention, dont la longueur est proportionnelle à l’importance de l’excès.

Résultats d'un Lifting des Bras

Lifting de bras

Les suites d'un lifting des bras

A votre sortie d’hospitalisation, le retour à domicile se fera sous couvert d’un traitement antalgique pour soulager les douleurs. Cette chirurgie est peu douloureuse mais peut être source d’inconfort au niveau des bras.

Les soins sont réalisés les premiers jours par une infirmière, jusqu’à ce que vous puissiez vous-même prendre le relais.

Il arrive qu’un gilet de contention, avec un manchon pour chaque bras, soit prescrit par certains praticiens.

BON A SAVOIR ?:

Dans mon expérience, le bénéfice tiré du port de ce vêtement par rapport aux contraintes subies par le patient ne justifie pas cette prescription, à la différence d’autres interventions où le port est indispensable.

Le port de charges lourdes (excédant le poids d’un pack d’eau) ainsi que la pratique sportive sont proscrits pendant une durée d’un mois après cicatrisation.

La cicatrisation est un processus variable d’un patient à l’autre. Votre cicatrice va évoluer avec vous et finira avec le temps et les bons soins par être de moins en moins visible.

Complications du lifting brachial

Cette intervention se conclut dans la grande majorité des cas par des suites simples. Or, comme pour toute intervention chirurgicale, il existe un risque de complications, qui seront abordées avec vous par votre chirurgien.

La complication la plus fréquente est une complication minime d’ordre cicatriciel où l’on peut constater un retard de cicatrisation, ce qui n’aura aucun impact sur le résultat.

Les autres situations, de type hématome ou infection, restent exceptionnelles.

Prix et tarifs du lifting de bras à Paris

Le lifting des bras est une intervention prise en charge par la sécurité sociale. Cette prise en charge se justifie par le retentissement réel dans la vie des patients concernés, comme nous en avons parlé ci-dessus.

Cette prise en charge s’effectue après entente préalable, c’est-à-dire après rédaction et envoi d’un document à votre caisse d’assurance maladie. Selon les cas, cet envoi peut se ponctuer d’un accord sans rendez-vous avec le médecin conseil, d’un refus ou bien d’un rendez-vous pour examen par le médecin conseil de la sécurité sociale.

Lorsque l’excès est peu marqué, comme après un léger relâchement cutané suite au vieillissement de la peau, cette intervention ne pourra pas bénéficier d’une prise en charge par l’assurance maladie et sera considérée comme intervention de chirurgie esthétique.

La prise en charge par l’assurance-maladie ne couvre pas les dépassements d’honoraires de votre chirurgien et de l’anesthésiste. Ces dépassements peuvent bénéficier d’une prise en charge partielle ou totale par votre mutuelle, selon le contrat auquel vous avez souscrit.

Ces honoraires sont variables d’un chirurgien à l’autre et tiennent compte de la durée de l’intervention, de sa complexité, des éventuels gestes associés…

Vous pouvez consulter l’ensemble des tarifs du Dr Madar sur la page dédiée, dont le tarif d’un lifting des bras.

Le Docteur Madar pratique régulièrement la chirurgie de lifting des bras et vous propose de vous recevoir en consultation au sein de son cabinet dans le 8e arrondissement de Paris pour vous apporter les réponses à vos demandes.


Dr Yoni Madar - Chirurgie Esthétique et Reconstructrice - Paris 8 - Douleurs en chirurgie esthétique

La Douleur en Chirurgie Esthétique

 La douleur, après une intervention de chirurgie esthétique, mais aussi réparatrice, est une préoccupation majeure des patients.

Les interventions de chirurgie esthétique, plastique et réparatrice sont le plus souvent peu douloureuses, plutôt pourvoyeuses d’une gêne ou d’un inconfort. Dans tous les cas, cela justifie des mesures pour soulager les patients.

Cet article est écrit par le Dr Yoni Madar, chirurgien plasticien à Paris, et est le fruit de son expérience dans le domaine de la chirurgie esthétique, de la chirurgie reconstructrice ainsi que dans les actes de médecine esthétique.

Chirurgie Esthétique et Douleurs

Si l’on se réfère à la définition de la douleur donnée par l’Association Internationale pour l’Etude de la Douleur (IASP), « La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable, associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle, ou décrite dans ces termes ».

Au-delà de la lésion tissulaire, inévitable en chirurgie, cette définition expose un point important dans l’appréciation de la douleur et son évaluation : la variabilité interindividuelle.

En effet, en fonction du bagage émotionnel, sensoriel, du vécu de chacun, le ressenti douloureux peut être différemment appréhendé.

Evidemment, la nature de l’intervention chirurgicale que vous allez avoir influence également la probabilité de survenue de différents types de douleurs.  (Pour en savoir plus sur les tendances en chirurgie esthétique)

La prévention de la douleur et à défaut son traitement reposent sur plusieurs plans, pris en charge à différents moments de votre parcours.

La prise en charge de la douleur en chirurgie esthétique passe par une bonne information

L’information du patient est un élément fondamental ; une bonne information permet au patient d’être impliqué dans son parcours de soins et son intervention chirurgicale. Il n’est donc plus spectateur, mais acteur de sa prise en charge.

Au cours des consultations précédant une chirurgie, de nombreux points sont abordés sur le déroulement de l’intervention mais également sur ses suites et sur les douleurs attendues.

C’est aussi l’occasion pour le patient de poser les questions qui le préoccupent : quelle convalescence ? Quelle durée d’arrêt des activités professionnelles ou sportives ? …

Même s’il est impossible d’anticiper totalement les suites d’une intervention, une information préopératoire complète aidera déjà à rassurer le patient et donc à diminuer une certaine anxiété que vous pouvez éprouver avant une chirurgie.

Comme dit plus haut, cette anxiété ou ce stress que l’on peut éprouver avant une intervention font partie des facteurs émotionnels pouvant modifier la perception douloureuse.

Prendre le temps d’informer et de rassurer un patient est déjà un premier pas dans le traitement de la douleur et constitue donc une étape fondamentale à laquelle j’attache beaucoup d’importance.

Comment est gérée la douleur durant une intervention de chirurgie esthétique ?

Une intervention chirurgicale est bien entendu toujours réalisée sous anesthésie.

Que celle-ci soit locale ou générale, le but est que l’acte soit complètement indolore lors de sa réalisation.

Nous ne nous attarderons pas ici sur les différentes modalités d’anesthésie, mais sur la question de la douleur entraînée par l’acte chirurgical.

Au-delà de la réalisation du geste chirurgical, la prévention et la prise en charge de la douleur débutent pendant votre chirurgie, alors que vous êtes encore endormi.

C’est ici le rôle de l’anesthésiste de débuter vos traitements anti-douleurs de façon à vous assurer un réveil indolore et dans de bonnes conditions.

Nul besoin d’attendre que votre douleur apparaisse pour commencer à la traiter.

Comment gérer la douleur après une intervention de chirurgie esthétique ?

Durant votre séjour à la clinique, dont la durée est variable selon le type d’intervention, la prise en charge de votre douleur reste une priorité, au même titre que les soins pour vos cicatrices et votre confort.

Dès votre retour chez vous, votre convalescence commence. La prise en charge de votre douleur à la maison s’articule sur plusieurs points :

  • Prise des traitements antidouleurs; 
  • Eviter l’automédication; 
  • Respect des consignes en termes de restriction d’activité, position…
  • Repos; 
  • Contacter votre chirurgien en cas de problème.

Médicaments & traitement antidouleurs dans la prise en charge de la douleur

Après votre intervention, une ordonnance vous sera remise avec un traitement contre la douleur.

Il se compose le plus souvent de Paracétamol et de Tramadol.

Le recours à des traitements plus forts comme la morphine est très exceptionnel.

Le paracétamol est un traitement anti-douleur efficace sur les douleurs post-opératoires ; c’est celui recommandé en première intention.

Dans le cas où il ne serait pas suffisant, le tramadol peut être ajouté à la prise de paracétamol. Il doit rester un deuxième choix, car il peut entraîner nausées et vertiges.

Les deux à quatre premiers jours suivant votre intervention sont ceux où la douleur est susceptible de se manifester. Pour éviter cela et ne pas avoir recours à des médicaments plus forts, je vous conseille une prise systématique de votre traitement antidouleur, avant même que la douleur ne se manifeste durant cette période.

Pour vous éviter un inconfort, nul besoin d’attendre que la douleur apparaisse pour la traiter.

Au-delà de ce délai, un traitement ponctuel et à la demande sera suffisant.

L’automédication après une intervention de chirurgie esthétique

L’automédication consiste en la prise de médicaments sans avis médical. Cette attitude peut poser certains problèmes en postopératoire car certains médicaments, comme les anti-inflammatoires, peuvent favoriser certaines complications à type de saignement ou infection.

Demandez toujours conseil à votre médecin !

la règle N°1 contre la douleur après une opération de chirurgie : 

Le Respect des consignes en termes de restriction d’activité, position

Au-delà des traitements par médicaments, le respect des consignes a aussi pour but de soulager et d’éviter l’apparition de douleurs.

En effet, éviter certaines positions, certains mouvements, se reposer… Ces consignes, qui vous seront données par votre chirurgien, visent à ne pas solliciter de façon trop importante la zone opérée et donc d’éviter de déclencher une douleur.

Contacter votre chirurgien en cas de problème

Vous pourrez joindre le Dr Madar, avant et après l’intervention, pour toute question concernant les suites postopératoires ou pour toute autre demande.  


Réduction Mammaire : tout ce qu’il faut savoir.

Cet article est un guide destiné aux patientes s’interrogeant en vue de la réalisation d’une réduction mammaire. De la première consultation aux suites postopératoires, vous y trouverez les réponses aux principales questions que vous pouvez vous poser.

La réduction mammaire : Introduction

Réduire le volume de sa poitrine est une demande fréquemment rencontrée en consultation. Une poitrine jugée trop volumineuse est source de gêne dans la vie quotidienne, dans le choix des vêtements, dans la pratique sportive… Il existe donc autant de demandes qu’il existe de patientes.

Ce guide sur la diminution de la poitrine vous aidera à y voir plus clair concernant les motifs de consultation, les techniques d’intervention, ainsi que les résultats.

Pourquoi envisager une réduction mammaire ?

Obtenir une poitrine plus grosse est une demande fréquente, dont la motivation est le plus souvent esthétique. A contrario, de nombreuses patientes présentant une poitrine volumineuse souhaitent envisager une réduction ; l’esthétique de la poitrine est un motif évoqué, mais il est loin d’être le seul.

Réduction mammaire : les principales motivations

  • Douleurs dorsales, lombaires ;
  • Douleurs au niveau de la nuque et aux épaules, souvent à cause du cisaillement par les bretelles du soutien-gorge ;
  • Difficultés rencontrées au cours de la pratique sportive ;
  • L’habillement et le choix des vêtements sont souvent dictés par le souhait de camoufler leur poitrine, ou du moins de ne pas y attirer l’attention.
  • Gène psychologique avec retentissement sur l’estime de soi.

Cette liste n’est pas exhaustive et d’autres motivations peuvent être rencontrées comme les irritations sous les seins, le retentissement dans la vie intime …

La chirurgie de réduction mammaire permet ainsi d’aider une personne face aux difficultés cités précédemment.

Les conditions pour une réduction mammaire

Hormis certains rares cas d’hypertrophie mammaire majeure et juvénile, la chirurgie de réduction mammaire s’envisage après 17-18 ans.

Idéalement, elle doit se faire à un an minimum de la fin d’une grossesse ou d’un allaitement et à distance d’un nouveau projet de grossesse. En effet, les grossesses entraîneront des modifications hormonales à l’origine de profonds changements d’aspect de votre poitrine. Le résultat d’une intervention pourrait s’en voir modifié.

Pour les mêmes raisons, la chirurgie de réduction mammaire se propose chez des patientes à poids stable.

Il n’existe pas de limite d’âge supérieure à la réalisation d’une réduction mammaire, lorsqu’il existe une gêne ressentie et que l’état général ne contre-indique pas la réalisation d’une intervention chirurgicale.

Comment bien se préparer à une réduction mammaire

Quelles que soient les raisons qui vous poussent à envisager une réduction mammaire, une fois votre décision prise, un premier rendez-vous de consultation avec votre chirurgien plasticien sera la première étape de votre parcours.

Ce rendez-vous a pour but de confirmer l’indication d’une mastoplastie de réduction, autre nom pour la réduction mammaire, et de vous en expliquer les modalités.

C’est après vous avoir examiné que je pourrai vous proposer un plan de traitement adapté.

Cette première consultation se termine par la prescription d’un bilan d’imagerie mammaire (échographie mammaire et/ou mammographie), indispensable avant toute chirurgie de la poitrine, qui sera à réaliser et à rapporter à votre deuxième rendez-vous.

Déroulement d’une réduction mammaire

Durée d'intervention d'une réduction mammaire

La réduction mammaire se déroule sous anesthésie générale et dure entre 2 et 3 heures selon l’importance de la réduction.

La durée d’hospitalisation ne dépasse que très rarement une nuit. Dans certains cas, cela peut même se dérouler en ambulatoire, c’est-à-dire avec un retour à la maison le soir de l’intervention.

Techniques utilisées lors d'une réduction mammaire

Le principe de la réduction de la poitrine est de retirer du volume mammaire et également d’adapter la peau au volume restant. Cette chirurgie implique donc forcément la réalisation de cicatrices.

Il existe différentes techniques, où le nombre de cicatrices varie entre un et trois.

schéma incision opération réduction mammaire a deux cicatrices – Docteur Yoni Madar
schéma incision opération réduction mammaire a trois cicatrices – Docteur Yoni Madar

Le choix d’une technique plutôt qu’une autre se fait en fonction de l’importance du volume mammaire et de la réduction envisagée.

Il n’existe pas, à l’heure actuelle, de technique permettant d’obtenir le même résultat tout en se dispensant de cicatrices.

Cependant, ces cicatrices finiront par s’atténuer avec le temps.

Les suites d'une réduction mammaire

Après votre séjour à la clinique, le retour à la maison se fait sous couvert de médicaments contre la douleur. Cette chirurgie est, dans la grande majorité des cas, peu douloureuse et très bien calmée par des médicaments comme le Paracétamol.

Le port d’un soutien-gorge de contention est indispensable pour une durée de 1 mois.

Les soins de cicatrices restent simples, une infirmière vous sera proposée mais bien souvent vous pourrez réaliser vous-même vos soins.

Pour que la cicatrisation se fasse dans de bonnes conditions, les activités physiques et sportives sont déconseillées pour une durée de 1 mois environ, selon votre cicatrisation.

Résultats d'une réduction mammaire

Votre poitrine changera beaucoup d’aspect après votre intervention.

Dans les suites immédiates, l’œdème postopératoire donne à votre poitrine un volume plus important qu’elle n’aura une fois la cicatrisation terminée.

La forme de vos seins changera également avec une poitrine qui reprendra progressivement une position plus naturelle.

Quel bonnet après une réduction mammaire

Même si cette méthode de réflexion est tentante car simple, elle reste peu précise ; en effet, pour une même poitrine, vous aurez recours à des tailles de soutien-gorge différentes selon les marques que vous préférez. La réflexion basée sur la taille du bonnet est donc souvent trompeuse.

Au-delà de la taille marquée sur l’étiquette de votre nouveau soutien-gorge, le plus important est que votre poitrine présente une forme harmonieuse et une taille en accord avec votre morphologie et votre silhouette.

Complications de la réduction mammaire

Même si elle s’adresse à des patientes en bonne santé, la réduction mammaire reste une intervention chirurgicale avec un risque de complication, mais ces complications sont peu fréquentes et le plus souvent mineures.

Il s’agit le plus souvent de problèmes de cicatrisation pouvant retarder la guérison. Le résultat final n’en sera pas modifié.

Dans de plus rares cas, un hématome ou une infection peuvent survenir, nécessitant un traitement spécifique.

La sensibilité de votre poitrine peut être modifiée, au niveau de votre sein et au niveau du mamelon.

Avec le temps, la récupération de la sensibilité se fait progressivement mais il arrive que pour certaines patientes, cette récupération soit incomplète.

Prix et tarifs de la réduction mammaire à Paris

La réduction mammaire est une intervention prise en charge par la sécurité sociale. Cette prise en charge se justifie par le retentissement réel d’une poitrine volumineuse dans la vie des femmes concernées, comme nous en avons parlé plus haut.

Cependant, le critère permettant de décider si une patiente bénéficiera de cette prise en charge est bien loin du simple retentissement de l’hypertrophie mammaire : Il s’agit du volume retiré.

Le volume seuil est fixé à 300 grammes.

Or, pour un volume donné, le retentissement sera bien différent d’une patiente à l’autre selon d’autres facteurs comme la taille, le poids, l’âge… Il s’agit ici d’une des limites de ce mode de sélection des patientes qui auront le droit à une prise en charge ou non.

La prise en charge par l’assurance-maladie ne couvre pas les dépassements d’honoraire de votre chirurgien et de l’anesthésiste. Ces dépassements peuvent bénéficier d’une prise en charge partielle ou totale par votre mutuelle, selon le contrat auquel vous avez souscrit.

Ces honoraires sont variables d’un chirurgien à l’autre et tiennent compte de la durée de l’intervention, sa complexité, d’éventuelles gestes associés…

Vous pouvez consulter l’ensemble des tarifs du Dr Madar sur la page dédiée, dont le tarif d’une réduction mammaire.

Le Docteur Madar pratique régulièrement la chirurgie de réduction mammaire et vous propose de vous recevoir en consultation au sein de son cabinet dans le 8e arrondissement de Paris pour vous apporter les réponses à vos demandes.


Quelles positions adopter et éviter après un Bodylift

Le Bodylift Inférieur est l’intervention phare dans le traitement des séquelles d’amaigrissement liées à une perte de poids importante, que ce soit après une sleeve ou un by-pass (chirurgie bariatrique) ou bien après la réalisation d’un régime rigoureux.

Cette chirurgie, dont le but est de retirer l’excès de peau et de graisse de façon circulaire au niveau de la partie inférieure du ventre, des côtés et du dos, peut être pourvoyeuse d’inconfort après l’intervention.

Adopter une position appropriée aidera à passer ces premiers jours postopératoires.

Quand se lever ?

Le premier lever ainsi que la reprise de la marche sont fortement conseillés dès le lendemain de l’intervention.

La reprise rapide de la marche fait partie des mesures diminuant le risque de survenue d’une phlébite, tout comme le port de bas de contention et les injections d’un traitement anticoagulant préventif.

Ce premier lever se fera accompagné, pour prévenir tout risque de chute. Il doit être progressif, avec un premier temps assis au bord du lit puis un lever.

Ensuite, c’est un lever quotidien avec une marche raisonnable qui sera pratiqué chaque jour.

Comment s'allonger ?

La cicatrice du Bodylift est circulaire, c’est-à-dire qu’elle démarre au niveau de l’abdomen et se finit au niveau du dos.

C’est de par son caractère circulaire que certains patients rencontrent des difficultés à trouver une position adéquate, qui soulagerait la tension devant et derrière.

Quelques conseils peuvent être donnés pour vous aider à trouver une position confortable en minimisant cette tension.

La position allongée stricte peut être inconfortable au début. Il est donc recommandé de s’allonger le bassin fléchi, d’environ 30°.

Un lit médicalisé n’est absolument pas nécessaire ! La mise en place d’un ou deux oreillers derrière le dos est généralement suffisant pour obtenir la bonne flexion du bassin, ainsi qu’un coussin sous les genoux permettant de relâcher la tension sur l’abdomen tout en accentuant la flexion du bassin.

Comment s'asseoir ?

Contrairement à la position allongée qui entraîne une tension sur la cicatrice abdominale, la position assise va quant à elle tirer sur la cicatrice postérieure.

Il existe différents types d’assise, que l’on peut séparer en « assise haute » ou « assise basse ».

La position « assise basse » désigne les assises de faible hauteur, comme un pouf, certains sofas ou canapés, qui vont entraîner une flexion importante du bassin, à l’origine d’une tension importante sur la cicatrice. Cette position est donc à éviter.

A l’opposée, la position « assise haute » est plus adaptée aux suites de cette intervention ; un bon exemple en est les tabourets de bar. Une assise plus haute permet une flexion modérée du bassin et donc une tension diminuée sur la cicatrice postérieure. Tout le monde n’ayant pas une chaise de bar à disposition à son domicile, il est possible d’utiliser des coussins pour rehausser un siège.

Pour simplifier, repérez-vous par la position de vos genoux par rapport à votre bassin, lorsque vos pieds sont posés à plat au sol.

Si vos genoux sont au-dessus de votre bassin, vous pliez trop votre bassin et cette assise est donc à éviter.

Si vos genoux sont au même niveau ou sous votre bassin, celui-ci est peu tendu et donc cette position assise convient parfaitement.

En Conclusion

Adopter une posture correcte après un Bodylift inférieur n’est pas évident, c’est pourtant un facteur important du bon déroulement des suites postopératoires. Cet article essaye donc d’apporter quelques précisions pour faciliter vos suites opératoires.

Au-delà du contenu de cet article, le Dr Madar se tient à votre disposition dans les suites de votre intervention pour répondre à vos questions et vous accompagner tout le long de votre cicatrisation.


Mes Conseils pour un Traitement par Botox

Mes conseils pour un traitement par Botox

Acte fréquemment réalisé dans le cadre de la prévention et du traitement des signes du vieillissement, l’injection de toxine botulique, ou botox, est devenue courante.

Néanmoins, ce n’est pas parce qu’il s’agit d’un acte souvent réalisé qu’il n’en reste pas un geste médical. Cet acte doit être réservé aux mains de professionnels expérimentés. De cette expérience, découlent des recommandations. Elles sont à suivre avant et après l’injection, pour optimiser votre traitement et son résultat.

Cette technique consiste en la réalisation de plusieurs injections en différents points du visage. Son le but est de diminuer l’action de certains muscles, dont la contraction répétée va entraîner la formation de rides que l’on appelle « rides d’expression ».

Un peu d’histoire

La découverte de l’usage du botox sur le traitement des rides a été une vraie révolution en médecine esthétique. Or, elle est le fruit du hasard.

Initialement utilisé pour traiter une pathologie de la paupière (le blépharospasme), les médecins canadiens l’ayant découvert se sont aperçus d’une diminution concomitante des rides autour des yeux. A partir de ce constat, de nombreux essais cliniques ont été initiés et c’est en 1992 que la toxine botulique obtient l’autorisation d’être utilisée pour le traitement des rides d’expression faciale. Elle n’apparaît en France qu’à partir de 2003.

Le jour de votre première consultation

C’est au cours de cette consultation que vous allez formuler votre demande à votre médecin. A chaque demande sa réponse.

C’est après vous avoir écouté et examiné que le Dr Madar vous proposera un plan de traitement et des sites d’injection personnalisés et adaptés à vos attentes.

C’est également l’occasion d’éliminer une contre-indication à un traitement par botox comme, par exemple, une grossesse en cours.

Si vous avez déjà eu un traitement par botox, il est important de préciser la date du traitement, ainsi que si possible le produit utilisé et les zones traitées.

En fonction de votre souhait, un traitement homéopathique visant à diminuer les chances d’ecchymose ou d’œdème peut vous être prescrit.

Injection de botox et médicaments

Comme tout geste invasif, c’est-à-dire franchissant la peau, il existe un risque de saignement ou d’ecchymose. Ainsi, la prise d’un traitement anticoagulant ou antiagrégant devra être mentionnée à votre chirurgien. Une interruption temporaire peut être discutée, en accord avec votre médecin traitant ou cardiologue.

L’automédication peut conduire à la prise de certains médicaments favorisant également le saignement comme l’aspirine ou les anti-inflammatoires. Il est donc important de préciser les traitements que vous avez pris, même ceux qui ont été pris sans prescription médicale, avant toute injection.

Le jour de votre injection

Aucune préparation particulière n’est nécessaire. Un traitement homéopathique peut vous être proposé, si vous le souhaitez.

Il n’est pas nécessaire de venir maquiller, au contraire. Le repérage précis des zones à traiter nécessite un visage parfaitement lisible, c’est-à-dire démaquillé. Vous aurez toujours la possibilité de vous démaquiller avant votre injection au cabinet.

L’injection se déroulera au cabinet et reste peu douloureuse grâce à l’utilisation d’aiguilles de très petite taille.

L’application de froid juste après l’injection aidera à prévenir la survenue d’ecchymoses.

Il sera ensuite tout à fait possible de vous remaquiller juste après le traitement.

La présence de rougeurs après l’injection ne doit pas vous inquiéter. Celles-ci restent parfaitement normales, tout comme la présence de gonflements, ou papules, présentes sur la peau. Ces marques disparaissent dans les heures suivant l’injection.

Les jours suivant votre injection

Les résultats de l’injection ne sont pas immédiats. Les premiers signes d’amélioration commencent à apparaître à partir de 48 à 72 heures suivant l’acte.

Certaines consignes doivent être respectées comme, par exemple :

  • Ne pas masser les zones injectées dans les 12 heures suivant l’injection ;
  • Ne pas s’allonger pendant les 4 heures suivant l’injection ;
  • Si vous êtes conducteur de deux-roues, le port du casque est à éviter après une injection ; prévoyez donc un autre moyen de déplacement ;
  • Eviter sauna, hammam et bain chaud les premières 24 h ;
  • Pas de pratique sportive durant 24 h.

Ces consignes visent à prévenir les facteurs pouvant causer la diffusion du botox, au-delà des zones d’injection. L’action est ainsi concentrée sur les muscles visés.

La visite de contrôle 15 jours après votre injection

C’est donc 15 jours après votre injection qu’une visite de contrôle est programmée avec le Dr Madar.

Cette visite a pour but de vérifier l’efficacité de votre traitement.

Pour éviter une correction excessive, le premier traitement est réalisé avec les doses minimales conseillées pour chaque zone. Des retouches peuvent donc être réalisées au cours de cette consultation de contrôle, si nécessaire.

Quand renouveler votre injection ?

La toxine botulique a une action transitoire. Ce qui est considéré par certains comme une faiblesse du traitement est selon moi un atout. En effet, votre visage continue de vieillir. Vos expressions faciales continuent de changer. Un traitement définitif finirait par ne plus être adapté. Renouveler les injections permet donc d’adapter votre plan de traitement à l’évolution de vos traits, de vos expressions, de vos envies.

En moyenne, ce traitement est renouvelé tous les 6 mois environ.

Vous pouvez consulter les tarifs du Dr Madar sur la page dédiée, dont le tarif d’une injection de botox.

Le Docteur Madar pratique régulièrement les injections de toxine botulique, ou Botox. Il vous reçoit en consultation au sein de son cabinet dans le 8e arrondissement de Paris pour apporter des réponses à votre demande.


Tendances en chirurgie esthétique en 2019

Décembre, le dernier mois de l’année, l’occasion de dresser un bilan sur les grandes tendances en chirurgie esthétique au cours de cette année.

La chirurgie esthétique ne cesse de croître, ce n’est pas moins de 518 000 actes de chirurgie esthétique répertoriés en France cette année. La tendance n’est pas prête de s’inverser.

A la question de « pourquoi », une des réponses me semble être la place de plus en plus importante que l’on donne à son image, les réseaux sociaux n’étant pas innocents dans cette tendance.

Quelles qu’en soient les raisons, le plus important est de garder à l’esprit qu’il s’agit toujours d’un acte chirurgical et qu’une opération n’est jamais à prendre à la légère.

Lorsque les motivations sont bonnes et que les attentes sont raisonnables, il est alors tout à fait possible de concrétiser une demande.

Quelles sont les interventions phares du moment ?

Certaines interventions ont et auront toujours le vent en poupe, comme l’augmentation mammaire qui reste l’intervention esthétique la plus pratiquée au monde.

Mais ce culte du décolleté est en passe d’être détrôné par de nouvelles tendances, notamment dans le domaine de la chirurgie de la silhouette, en particulier la chirurgie des fesses.

De nouvelles techniques apparaissent et la place de l’utilisation de la graisse augmente d’année en année. En effet, il est intéressant de remarquer que de plus en plus de consultations pour une liposuccion se terminent par la fameuse question : « Et ne pourriez-vous pas utiliser ma graisse retirée pour augmenter ma poitrine ? Augmenter mes fesses ?… »

En effet, cette graisse, prélevée chez le patient, peut être réutilisée pour augmenter les seins ou les fesses, ou bien pour venir traiter des volumes perdus au niveau du visage ; de plus, cette technique présente bien des avantages. En effet, pas besoin d’utiliser un corps étranger pour obtenir du volume. De la même façon, le prélèvement de cette graisse, dans les zones où elle est excédentaire, permet d’améliorer les contours de ces zones de prélèvement.

Ce culte des courbes coïncide très bien avec le changement que l’on constate lorsque l’on parle de « physique idéal ». Le mannequin filiforme des années 90 vise à être remplacé par la femme voluptueuse, avec des formes assumées et non dissimulées.

D’autres interventions connaissent un essor important, par exemple la chirurgie intime.

Ce terme traduit la chirurgie de la sphère génitale, aussi bien chez l’homme que chez la femme. Les chiffres de l’ISAPS (International Society of Aesthetic and Plastic Surgery) vont dans ce sens. En effet, entre 2016 et 2017, une augmentation de 23 % des procédures réalisées dans ce domaine a été constatée. Ce domaine, large, traite aussi bien de l’esthétique de l’appareil génital par la réduction de la taille des petites lèvres (nymphoplastie) que du traitement de l’inconfort que subissent de nombreuses femmes dans les suites de la ménopause ou bien du traitement d’un cancer. En effet, le problème de sécheresse vaginale, souvent peu abordé car source de gène, peut être amélioré par des techniques simples telles que le laser ou les injections d’acide hyaluronique. Lorsque l’on connaît le lourd retentissement de cette atteinte chez une femme et que des solutions existent, il est essentiel selon moi de favoriser la diffusion de l’information à ce propos ainsi que l’accès à ces techniques.

Autre intervention en croissance constante, le Bodylift Inférieur ; 22 % d’augmentation sur la même période traduit bien cette tendance. Lorsque l’on sait que le nombre d’interventions en chirurgie bariatrique (chirurgie permettant aux patients obèses de maigrir) a été multiplié par 20 depuis 1997, il est logique et évident que le nombre de séquelles de ces amaigrissements majeurs augmente également.

Le bodylift inférieur reste l’intervention phare chez ces patients aux lourdes séquelles pour permettre la réhabilitation de leur silhouette.

De tous ces chiffres, un autre élément ressort. Bien que les femmes restent les plus grandes adeptes de la chirurgie et de la médecine esthétique, le nombre d’hommes ayant recours à ces interventions est en augmentation permanente. Ainsi, le privilège de l’accès aux soins esthétiques n’est plus l’exclusivité de la femme et l’homme cherche de plus en plus à améliorer son apparence, en ne se fermant plus aux solutions qui lui sont offertes.

En dehors de la chirurgie, n’oublions pas la médecine esthétique

Le côté moins agressif de la médecine esthétique par rapport à la chirurgie continue de séduire. Ainsi, une demande importante existe de la part des patients consultant un chirurgien plasticien pour des injections de toxines botulique ou d’acide hyaluronique, que ce soit dans un but de rajeunissement ou de traitement d’un complexe, avec le souhait que cela retarde un recours, qui dans les esprits est inévitable, à la chirurgie.

Or, rien n’est inévitable. Chaque cas étant singulier, le but n’est pas de toujours répondre par la même réponse à une multitude de demandes, toutes différentes de par la nature de celui ou celle qui la pose.

La médecine esthétique permet bien souvent d’apporter des solutions efficaces par des procédures douces et peu agressives et on retrouve certaines tendances en augmentation comme par exemple :

– l’utilisation des Skinboosters ; il s’agit d’un acide hyaluronique avec une formule particulière dont le but est de réhydrater et repulper la peau, aux premiers signes du vieillissement.

La rhinoplastie médicale, où comment éviter de se faire opérer de son nez lorsque des injections d’acide hyaluronique peuvent permettre de rééquilibrer un profil marqué par une bosse, une pointe qui tombe …

Un résultat naturel : la vraie tendance 2019

D’où une expression que l’on entend et lit régulièrement : la French Touch. Cette expression peut traduire beaucoup de choses. Selon moi, elle traduit une volonté claire de la part des chirurgiens français à obtenir des résultats visibles, certes, mais sans jamais tirer vers l’excessif. Un résultat naturel est donc un résultat pondéré, respectant les proportions et l’harmonie du corps. Au-delà d’une volonté du chirurgien, ce souhait de résultat naturel fait aussi parti de la demande des patients français. A l’instar de ce que l’on peut observer outre Atlantique, où il existe une volonté marquée de résultats voyant et exubérant, la demande française se fait vers quelque chose de discret, élégant, raffiné.

Il sera intéressant de dresser un nouveau bilan fin 2020 pour continuer de suivre l’évolution de ces tendances.